Salive, urine, sang les forces de l’ordre peuvent solliciter plusieurs leviers pour vérifier si, oui ou non, vous conduisiez sous l’emprise d’un produit stupéfiant. C’est le test salivaire qui est le plus fréquemment utilisé par les forces de l’ordre, d’autant plus qu’un récent arrêté a facilité les motifs de conduite sous l’emprise de stupéfiants est caractérisée quel que soit le tauxEn France, l’alcool au volant est caractérisé à partir d’un certain taux, qui va varier selon que vous êtes titulaire ou non d’un permis probatoire. Avec les stupéfiants, c’est différent dès lors que vous êtes positifve à un test salivaire de dépistage, l’infraction est caractérisée et ce, quel que soit le taux. En outre, vous pouvez être contrôlée positivement aux stupéfiants plusieurs jours après en avoir cette interdiction s’applique autant au conducteur qu’à l’accompagnante d’une élève conducteurtrice.La conduite sous stupéfiant, ce n’est pas que le cannabis au volantLa conduite sous stupéfiants est fréquemment associée au cannabis au volant. Mais attention les tests menés sur les routes par les autorités peuvent également dépister d’autres substances catégorisées comme psychotropes et classées en quatre familles cannabiniques, amphétaminiques, cocaïniques et opiacés. Il s’agit des amphétaminesde l’ecstasyde la cocaïnedes opiacésdu crackDans quelles conditions pouvez-vous faire l’objet d’un dépistage de stupéfiants ?Il existe un cas de figure où le test de dépistage de stupéfiant au volant est obligatoire c’est lorsqu’a eu lieu un accident de la circulation. Hormis ce cas, d’autres situations peuvent justifier la réalisation par les autorités d’un test de drogues au volant si le conducteur a commis une infraction au Code de la route comme un excès de vitesse, par exemplesi une opération de dépistage a été initiée par le procureur de la Républiquesi un policier ou un gendarme émet le soupçon qu’un conducteur ou une conductrice a consommé des droguesMais l’arrêté du 13 décembre 2016 fixant les modalités du dépistage des substances témoignant de l’usage de stupéfiants » est venu élargir les circonstances pouvant justifier un dépistage. Désormais, ce dernier peut avoir lieu à l’occasion de n’importe quel contrôle une conduite sous stupéfiant grâce à la saliveCannabis, amphétamines ou encore cocaïne les substances psychotropes citées ci-dessus peuvent être dépistées via un test salivaire effectué pendant un contrôle routier. Mais si ce test se montre positif, les résultats doivent être confirmés par un autre test qui peut être encore une fois salivaire, mais aussi sanguin ou une situation de stupéfiant au volant grâce à l’urineLe test urinaire est réalisé lorsque vous avez été contrôlée positivement au test salivaire. Il livre ses résultats en quelques minutes seulement et peut témoigner d’une consommation de cannabis datant d’une semaine chez les consommateurs occasionnels, et de plus de 2 mois chez les consommateurs réguliers. S’il se montre positif, il mène à un troisième et dernier test c’est le test une conduite sous l’emprise de stupéfiants grâce au sangVous avez été contrôlée positivement au test salivaire, puis au test urinaire ? Les autorités vous soumettront à une troisième et dernière analyse, sanguine cette fois. Dans le cas où vous avez sollicité une contre-expertise des résultats salivaires, c’est le résultat sanguin qui si elle est généralement précédée par des tests de salive et d’urine, l’analyse du sang peut constituer le premier test si un conducteur s’est opposé à la réalisation des deux premiers en cas de conduite sous stupéfiant votre permis de conduire est d’abord confisquéLes tests opérés par les forces de l’ordre se sont montrés positifs ? Celles-ci procéderont alors à la rétention de votre permis de conduire, c’est-à -dire au retrait de votre titre pour une durée de 72 heures. Cette décision est matérialisée par un document appelé avis de rétention et qui vous est remis par les autorités en échange de votre permis. Ce délai de 3 jours révolu, vous pourrez en théorie soit récupérer le droit de conduire, étant précisé qu’à défaut de décision de suspension dans le délai de 72 heures prévu par l’alinéa 1 de l’article L224 du Code de la route, le permis de conduire est remis à la disposition de l’intéressésoit faire l’objet d’une suspension de permis de conduireDans la pratique, vous ferez quasiment systématiquement l’objet d’une suspension de permis après la rétention de votre permis de conduire est ensuite suspenduC’est le préfet de la région dans laquelle a été commise l’infraction qui peut décider de suspendre votre titre. Si une suspension est décidée, vous recevrez un courrier portant la référence 3F ou plus généralement 1F suite à un test salivaire positif. En effet, le préfet est obligé de prendre sa décision de suspension dans les 72 heures, mais il peut avoir besoin des résultats d’analyses définitifs de l’échantillon prélevé par les forces de l’ordre lors de votre contrôle. Or, le temps d’analyse peut dépasser les 72 heures ; c’est dans ce schéma précis que le préfet émettra une décision 1F, qui ne l’oblige pas à prendre sa décision dans les 72 heures. Dans les faits, vous pourriez récupérer votre titre après la rétention, donc au bout des 72 heures, puis être notifiée d’une suspension administrative par l’arrêté 1F trois semaines plus tard et devoir alors rendre votre permis aux forces de l’ordre ou en courriers peuvent vous priver du droit de prendre le volant pour une durée pouvant aller jusqu’à 6 mois, voire une année entière dans les cas les plus graves Cette période révolue, vous pourrez de nouveau conduire sans avoir eu à vous soumettre une nouvelle fois aux épreuves du permis de conduire. En revanche, vous devrez obligatoirement passer un contrôle médical attestant de votre capacité à reprendre la procédures judiciaires possibles en cas de drogue au volantLa Justice prévoit plusieurs procédures envisageables en cas de conduite sous stupéfiant. Les voici la première vous êtes convoquée devant le Tribunal correctionnel et pouvez vous faire défendre par un avocat compétent en droit routierla deuxième vous faites l’objet d’une ordonnance pénale et ne pouvez pas vous faire défendre par un avocat puisque le juge statue seul, sans débatla troisième vous faites l’objet d’une composition pénale ou d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité CRPC, où vous devez avoir reconnu votre culpabilité en amontDes peines principales incluant une peine d’emprisonnementL’infraction de conduite sous stupéfiants n’est pas une simple contravention c’est un délit qui peut potentiellement vous conduire en prison. Trois peines principales sont listées à l’article L235-1 du Code de la route vous perdez 6 points sur votre permis de conduirevous devez régler une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €vous pouvez être incarcérée pendant une durée maximale de 2 ansDes peines complémentaires incluant l’impossibilité de conduire pendant 3 ansLe même Code prévoit également tout un panel de peines complémentaires pouvant vous être infligées. Exemples votre permis de conduire est suspendu, voire annulé sans possibilité de le repasser avant 3 annéesvous devez réaliser un travail d’intérêt généralvotre véhicule est immobiliséUn risque encore plus important pour les permis probatoiresVous venez d’obtenir le permis probatoire ? Une conduite sous stupéfiant signera de facto l’invalidation de votre permis de conduire. Il s’agit d’une mesure administrative où le droit de conduire vous est retiré après que tous vos points de permis ont été perdus. Or, si votre nouveau permis n’est crédité que de 6 points et que vous conduisez sous l’emprise de drogues et perdez ces 6 points, votre capital atteindra 0 et vous ne pourrez pas repasser le permis avant 6 mois vous étiez titulaire du permis depuis moins de 3 ans avant son invalidation, vous devrez repasser à la fois l’épreuve théorique et l’épreuve pratique. Quelle que soit votre situation, vous devrez également vous soumettre à un examen médical et psychotechnique à vos définition du refus du test de dépistage de stupéfiantsC’est l’article L235-3 du Code de la route qui revient sur le refus des tests imposés par les autorités en matière de substances psychotropes au volant. Ce refus est caractérisé lorsque vous opposez une opposition verbale ou physique aux trois tests listés ci-dessus, à savoir au test salivaireau test urinaireà l’analyse sanguineDe lourdes peines en cas de rejet du testRefuser un test de dépistage de drogue au volant vous expose aux mêmes sanctions que le refus de l’alcootest, à savoir 6 points en moins sur votre permis2 ans d’emprisonnement4 500 € d’amendela suspension ou l’annulation de votre permis sans pouvoir le repasser avant 3 ansun travail dintérêt généralle suivi d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière à vos fraisLe refus du test de stupéfiants n’aide ni vous, ni votre avocatRefuser un test de stupéfiants au volant a deux conséquences la première les autorités concluront que vous rouliez bel et bien sous l’influence de droguesla deuxième vous privez votre avocat de possibilités d’utiliser des vices de forme ou de procédure au cours de votre audience au tribunal
Skipto content. Toggle Navigation. Accueil; Services; Nos garanties; vtc; 01 80 91 72 0103 Juin Conduite de véhicule et consommation de cannabis ou autres stupéfiants La conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants augmente le risque d’accidents de la route. Même le cannabis bien que considéré comme une drogue douce puisqu’il n’existe pas de récepteurs au niveau des organes vitaux, provoque à court terme des troubles de l’attention, augmente les temps de réaction, altère les performances lors de la réalisation d’une tâche complexe telle que la conduite. Le cannabis est une drogue dissociative, le conducteur ne sait plus par exemple, s’il se trouve sur la voie de droite ou la voie de gauche et à forte dose, le cannabis est hallucinogène. Depuis 2008, afin d’améliorer la sécurité routière, la police peut réaliser des tests salivaires chez les conducteurs. En cas de conduite avérée sous l’emprise de cannabis, le permis de conduire est annulé ou suspendu. Une visite favorable auprès de la commission médicale des permis de conduire est indispensable pour la restitution du permis de conduire ou pour obtenir l’autorisation de le repasser. Utilisation de tests de dépistage salivaire par la police pour la sécurité routière La conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants augmente le risque d’accidents de la route. Conduire sous l’influence des stupéfiants est un délit selon le code de la route. . La police peut réaliser des tests salivaires chez tout conducteur Depuis 2008, afin d’améliorer la sécurité routière, la police peut réaliser des tests salivaires chez les conducteurs. . Ces tests de dépistage sont prévus par l’article L 235-2 et L 235-3 du code de la route Article du code de la route Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints font procéder, sur le conducteur ou l’accompagnateur de l’élève conducteur impliqué dans un accident mortel ou corporel de la circulation, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. . Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints peuvent également faire procéder à ces mêmes épreuves sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur qui est impliqué dans un accident matériel de la circulation ou est l’auteur présumé de l’une des infractions au présent code ou à l’encontre duquel il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’il a fait usage de stupéfiants. . Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou la police nationales territorialement compétents, agissant sur réquisitions du procureur de la République précisant les lieux et dates des opérations et, sur l’ordre et sous la responsabilité de ces officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints peuvent également, même en l’absence d’accident de la circulation, d’infraction ou de raisons plausibles de soupçonner un usage de stupéfiants, procéder ou faire procéder, sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. Les réquisitions prévues au présent alinéa peuvent être adressées par tout moyen. Si elles sont adressées oralement, il en est fait mention dans le procès-verbal dressé par l’officier ou l’agent de police judiciaire. . Les officiers ou agents de police judiciaire de la gendarmerie ou de la police nationales territorialement compétents à leur initiative et, sur l’ordre et sous la responsabilité des officiers de police judiciaire, les agents de police judiciaire adjoints, peuvent également, même en l’absence d’accident de la circulation, d’infraction ou de raisons plausibles de soupçonner un usage de stupéfiants, procéder ou faire procéder, sur tout conducteur ou tout accompagnateur d’élève conducteur, à des épreuves de dépistage en vue d’établir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. . Si les épreuves de dépistage se révèlent positives ou lorsque le conducteur refuse ou est dans l’impossibilité de les subir, les officiers ou agents de police judiciaire font procéder à des vérifications consistant en des analyses ou examens médicaux, cliniques et biologiques, en vue d’établir si la personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. A cette fin, l’officier ou l’agent de police judiciaire peut requérir un médecin, un interne en médecine, un étudiant en médecine autorisé à exercer la médecine à titre de remplaçant ou un infirmier pour effectuer une prise de sang. . Lorsque la constatation est faite par un agent de police judiciaire adjoint mentionné aux 1° bis, 1° ter, 1° quater ou 2° de l’article 21 du code de procédure pénale, il rend compte immédiatement de la présomption de l’existence d’un usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants ou du refus du conducteur ou de l’accompagnateur de l’élève conducteur de subir les épreuves de dépistage à tout officier de police judiciaire de la police nationale ou de la gendarmerie nationale territorialement compétent, qui peut alors lui ordonner sans délai de lui présenter sur-le-champ la personne concernée. » . Alcool et drogues techniques de dépistage des conducteurs par les Forces de l’Ordre Modalités de dépistages pour les stupéfiants nouvel arrêté en 2016 Arrêté du 13 décembre 2016 il fixe les modalités du dépistage des substances témoignant de l’usage de stupéfiants, et des analyses et examens prévus par le code de la route. . Techniques de dépistage des conducteurs stupéfiants Ce sont désormais les mêmes conditions de dépistage que pour l’alcool, mais lors du contrôle on ne donne pas de taux en bord de route pour les stupéfiants puisque par définition le taux doit être négatif, la consommation de stupéfiants étant purement et simplement interdite en France. . Dépistage des stupéfiants soit dépistage salivaire soit dépistage urinaire par médecin Le dépistage doit nécessairement être confirmé soit à partir d’un prélèvement salivaire c’est ce qui se pratique le plus souvent, le test est envoyé au labo et confirme ou non la présence de stupéfiant. soit à partir prélèvement sanguin réalisé par un médecin Le contrevenant peut demander une contre-expertise dans le sang il dispose de 5 jours pour demander cette contre-expertise et donc ce prélèvement sanguin. Dans le PV judiciaire le toxique en cause est noté. Cannabis dans le sang on détecte consommation récente…par contre urine reste positive plus longtemps. Pour mémoire le dosage du cannabis dans le sang détecte une consommation récente, par contre l’urine reste positive plus longtemps. Chez un consommateur très régulier de cannabis THC le THC peut être retrouvé dans le sang jusqu’à 8 jours après avoir cessé toute consommation et le THC peut être retrouvé dans les urines jusqu’à 6 à 8 semaines après avoir cessé toute consommation. . Seuils minima de détection que doivent respecter les tests utilisés Le dépistage, à partir d’un recueil salivaire, est réalisé au moyen de tests salivaires respectant les seuils minima de détection suivants Cannabiniques 9-tétrahydrocannabinol THC 15 ng/ml de salive ; Amphétaminiques amphétamine 50 ng/ml de salive ; métamphétamine 50 ng/ml de salive ; méthylène dioxymétamphétamine MDMA 50 ng/ml de salive ; Cocaïniques cocaïne ou benzoylecgonine 10 ng/ml de salive ; Opiacés morphine 10 ng/ml de salive ; 6 mono acéthylmorphine 10 ng/ml de salive. . Le dépistage, à partir d’un recueil urinaire, est réalisé au moyen de tests de dépistage respectant les seuils minima de détection suivants Cannabiniques acide carboxylique du tétrahydrocannabinol 9 THCCOOH 50 ng/ml d’urine ; Amphétaminiques amphétamine 1 000 ng/ml d’urine ; métamphétamine 1 000 ng/ml d’urine ; méthylène dioxymétamphétamine MDMA 1 000 ng/ml d’urine ; Cocaïniques cocaïne ou benzoylecgonine 300 ng/ml d’urine ; Opiacés morphine 300 ng/ml d’urine. . Tests de dépistage utilisables par les médecins pour mettre en évidence la consommation de cannabis Le principe actif du cannabis est le Δ9 tétrahydrocannabinol ou THC qui a des effets sur le système nerveux. Le THC se stocke dans les graisses et en particulier dans le cerveau à partir duquel il peut y avoir relargage. Test de dépistage dans l’urine L’élimination urinaire du métabolite du cannabis l’acide delta9-THC est lente durant plusieurs jours à 1 semaine après avoir fumé 1 à 2 joints, mais pendant plusieurs semaines à plusieurs mois en cas de consommation quotidienne de joint. L’acide Δ9 tétrahydrocannabinol apparaît dans l’urine 1 à 2 heures après une prise. Dans l’urine le seuil de détection dépend du type de test utilisé. Tests urinaires pour le dépistage de la consommations de cannabis. Le test urinaire pourra être positivé par la consommation de cannabis légal en effet dans le CBD il y a une très petite quantité de THC. Test de dépistage dans la salive La présence d’un composé dans la salive permet de conclure à la présence dans le sang. Ce sont les molécules mères et non les métabolites qui sont retrouvés dans la salive. Tests de dépistage salivaire Test de dépistage dans le sang La présence de stupéfiants et de ses métabolites dans le sang correspond à une consommation récente Tests de dépistage pour le cannabis Test de dépistage dans les cheveux L’analyse des cheveux permet de retracer l’histoire de l’addiction dans le temps Pour le dépistage du cannabis il est important de connaître le seuil de positivité ou cut-off de la méthode utilisée par le laboratoire, il faut tenir compte de la grande rémanence biologiques des cannabinoides due à leur lipophilie ils se stockent dans les graisses. Visite médicale à la commission médicale des permis suite à la conduite sous l’emprise de cannabis Suivant les cas, le permis de conduire est suspendu ou annulé une visite médicale à la commission médicale des permis de la préfecture est nécessaire la visite médicale ne peut pas être réalisée auprès d’un médecin agréé pour les permis de conduire qui exerce hors commission. La règlementation prévoit un suivi par la commission médicale des permis de conduire pendant 2 ans, comme le prévoit l’arrêté du 21 décembre 2005 modifié à plusieurs reprises Consommation régulière ou dépendance aux drogues, mésusage de médicaments Incompatibilité en cas de dépendance ou abus de consommation de substances psychotropes sans justification thérapeutique. Des examens biologiques pour détecter ou doser des produits peuvent être utilisés. Aptitude temporaire de 6 mois à 1 an renouvelable pendant 2 ans. Ensuite modulation de la périodicité des visites médicales avec limitation de la durée d’aptitude à l’appréciation de la commission médicale. » Pour mémoire un mésusage est une utilisation intentionnelle et inappropriée d’un médicament ou d’un produit, non conforme à l’autorisation de mise sur le marché ou à l’enregistrement ainsi qu’aux recommandations de bonnes pratiques L’usager bénéficie donc d’un suivi pendant 2 ans par la commission médicale des permis de conduire de la préfecture en cas d’infraction, avec conduite sous l’emprise de stupéfiants. Les médecins des commissions médicales ont à disposition des tests salivaires qui peuvent être réalisés lors de la visite médicale, ils demandent également des examens complémentaires à réaliser en laboratoire test urinaire, test sanguin, voire test sur les cheveux. Vous pouvez lire également les articles suivants Cannabis et autres stupéfiants tests de dépistage disponibles Qu’est ce que le cannabis légal en Suisse ? CAST questionnaire d’auto-évaluation de dépendance au cannabis Dépistage et gestion du mésusage de substances psychoactives SPA susceptibles de générer des troubles du comportement en milieu professionnel Effets du cannabis sur la santé Cannabis les textes Aides disponibles pour arrêter de consommer des substances psychoactives Accident sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants est-ce que les garanties souscrites auprès de l’assurance sont maintenues ? yeJCN. 32 40 369 377 109 395 169 348 220